L’opéra propose des places pour une bouchée de pain, et qui sont très bien quand même, pas du low cost. Je suis venu pour Luccia di Lammermoor, l’interprétation m’a plus et la mise en scène était plutôt somptueuse.
L’opéra propose des places pour une bouchée de pain, et qui sont très bien quand même, pas du low cost. Je suis venu pour Luccia di Lammermoor, l’interprétation m’a plus et la mise en scène était plutôt somptueuse.
Chaque année il est possible quand on n'habite pas New York de pouvoir concentrer sur un week-end 3 , parfois 4 opéras majeurs avec les meilleures distributions possibles.
C'était le cas pour ce weekend de mi avril 2018 avec notamment un Luisa Miller admiracle avec trois stars au meilleur ( Domingo, Yoncheva, Beczala) notamment et une Lucia di Lammermoor d'anthologie ( avec une divine J. Pratt et un fasrueux Grigolo)
Certes les mises en scène sont traditionelles. Leur peu d'originalité nous protège au moins de hideux délires absurdes quon nous inflige aujourd'hui en Europe et notamment à Paris et dans les principales maisons d'Allemagne où la mode du Regitheatre detruit petit à petit l'art operatique.
L'orchestre du Met reste comme son chœur au sommet de la qualité.
Les prix au balcony et au family où l'acoustique est la meilleure du théâtre sont très accessibles , évidemment on est un peu loin de la scène mais la visibilité est excellente.
Il de nombreux étudiants qui assitent aux spectacles cette année.
IL FAUT LEUR ENSEIGNER LES RÈGLES ÉLÉMENTAIRES À L'OPÉRA : ON NE PARLE PAS PENDANT LE SPECTACLE ET ON NE FAIT PAS DE BRUIT !
ON NE MANGE PAS NON PLUS DES BONBONS !....
C'est la responsabilité des enseignants et aussi de la direction du MET qui devrait faire dès annonces avant le spectacle et rappeler d'éteindre les téléphones qui sonnent sans arrêt !!!!!
Hormis cela cette salle permet de passer toujours un moment magique.
Réservation facile des places par internet ( avec retrait au guichet ou à imprimer chez soi)
Note: la Saison 2018-2019 est la plus intéressante et la plus prestigieuse du monde.
Abonnements Libres ouverts.
La Tosca , en première le 31 décembre ... n' hésitez pas pour l' an prochain . Outre la qualité des interprétes et le l' orchestre au sommet de l' art , l 'élégance de la salle en ce 31 dec est exceptionnelle et fait presque parti du décor !
Habituée de voir en direct au Gaumont les retransmissions du Met je me faisais une immense joie d'y aller en "vrai" ......mais quelle déception. ..les voix ne passaient pas au-dessus de l'orchestre pendant la grande majorité du temps, et selon l'emplacement des chanteurs sur la scène, le son était plus ou moins fort !...bref , au prix des tickets, la production pourrait faire une effort sur la qualité du son ....et / ou sur le professionnalisme des chanteurs....je n'avais jamais eu de déception en 4 ans de direct au Gaumont du Met. ....
Nous sommes allés y entendre Turandot, très belle production bien que le chef soit un peu pressé. Très bonne acoustique et lieu agréable. Pas de sous-titres en français (proposés en anglais, italien, allemand et espagnol). La plupart des gens viennent très habillés (bien plus en proportion qu'à Bastille) mais personne ne vous regarde de travers si vous n'avez pas emmené votre tenue de soirée dans votre valise !
Comme toujours le MET est l'Opera au monde qui donne l'occasion unique de moments historiques dans l'art lyrique.
Cette saison 2017-2018 débute avec une NORMA de Donizetti sublime notamment un Cast d'exception :
Sondra Radvanovsky y est la Norma de l'époque, de plus en plus inouïe après ses performances à Toronto et Chicago.
Joyce DiDonato est une Adalgisa rare de beau chant belcantiste et leurs duos sont à fondre de bonheur.
Enfin un admirable Pollione en Joseph Calleja qui a non seulement l'ampleur de la voix mais la chaleur du timbre.
Mise en scène très soignée de David MacVicar respectueuse de l'univers culturel de l'œuvre.
BRAVO !